QUAND L'ENVIE DE PRENDRE L'AIR DEVIENT TROP FORTE ...
Qui a dit : la façon la plus efficace de faire cesser une tentation, c'est d'y succomber ?

7 août 1999. Près de Cluses (Haute Savoie), LES CARROZ d'ARRACHE, 1140 m. Hier, temps maussade (pour ne pas dire franchement pluvieux !) qui n'a pas empêché une très belle promenade de la journée en groupe à travers les sentiers pentus et caillouteux, avec guide et surtout 3 ânes qui imposent leur rhytme et leur fantaisie et font la joie des plus petits. Aujourd'hui ciel dégagé, quelques rares petits nuages blancs, les sommets enneigés qui nous entourent jusque 2 400 m paraissent tout proches. Quelques montgolfières paressent dans l'air pur : le spectacle est magnifique, la tentation est trop forte !

Si c'est la première fois, il est fortement conseillé de s'associer étroitement avec un moniteur dûment qualifié. C'est lui qui vous harnachera, ajustera votre casque (prudent et obligatoire !), vérifiera que vous avez de bonnes chaussures ( Il paraît qu'elles font office de train d'atterrissage ...! ). Soyez rassuré : il s'y connaît, il sera toujours derrière vous, vous n'aurez qu'à suivre ses instructions...

Ca y est ! Le vent s'est levé et dans la bonne direction. On y va. La piste fait presque 5 mètres, et vous n'êtes pas obligé de trop regarder l'espèce de précipice qu'il y a au bout. Trois pas à peine, quelque chose vous tire aux épaules, et vos pieds ne touchent dèjà plus le sol. En se glissant dans le harnais, on arrive même à s'asseoir. Aéré certes, mais confortable.
   
Lui : Ca va ?
Moi : Parfait ! le paysage est magnifique !
Lui : Oui, l'orage d'hier soir a bien dégagé le ciel. Aujourd'hui, il y a de bonnes ascendances tant dynamiques que thermiques. Pour rester dedans, il faut virer assez sec, à droite puis à gauche. Il suffit de tirer sur les poignées. Tu comprends ? Là on ne descend pratiquement plus, on remonte même ! Comme cela, on peut y passer tout l'après-midi ! Ca va faire 20 minutes. Ca va toujours ?
Moi : heu, c'est à dire, mon estomac ...
Lui : Bon, un petit tour au dessus du village et on rentre.
Lui : Oui, l'atterrissage a été un peu dur. J'ai dû raccourcir parcequ'il y en avait un autre juste devant nous qui ne nous avait pas vus.
Tu sais que tu peux être lâché après un stage de quelques jours ? Naturellement, il faut que le temps s'y prête. Ca t'intéresse ?
Moi : Malheureusement je repars demain !
Lui : Alors à l'an prochain, peut-être !
 

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